CA 27 Juin 2025 : déclaration liminaire du STREM

Le 22 mai dernier, nous nous réjouissions de la publication au Journal Officiel de l’arrêté de restructuration concernant la fermeture du site de Bondy*.

Cette demande de requalification du « déménagement » des personnels de Bondy en restructuration des services a été initiée, portée, défendue becs et ongles par les représentants du personnel.

L’arrêté de restructuration doit permettre un accompagnement renforcé et des indemnités spécifiques à destination des personnels de Bondy, en excluant, malheureusement, la population la plus fragile à savoir les contractuels.

Un mois plus tard, aucune communication officielle de la Déléguée Régionale n’a été faite en direction des agents concernés.

Dans le même temps, les personnels d’ores et déjà accueillis sur le campus de Condorcet font face à des conditions de travail dégradées : le service financier (qui regroupe en fait 3 activités très distinctes : gestion/achats & marchés/missions & voyages) et le service partenariat et valorisation occupent des open-space digne des années 80 occupé par 10 agents en contact téléphonique fréquent avec des usagers, potentiellement sur des données sensibles.

Quant aux agents qui doivent déménager, au plus tard le 31 décembre 2025, sur le campus Sorbonne Université de Jussieu, ils s’inquiètent du retard considérable pris par les travaux d’aménagement indispensables à leur accueil. Certes, Sorbonne Université mobilise les compétences de ses services internes pour réaliser ce projet mais les effectifs disponibles semblent clairement insuffisants pour faire face à ce surplus de travail.

A l’impossible nul n’est tenu et l’investissement de la Cheffe de Projet est souligné par tous les agents. En revanche nous nous étonnons que la Déléguée Régionale reste sourde à toutes les options mise en avant par ses personnels pour pallier les difficultés évoquées telles que réquisitionner des salles de réunions sous-utilisées sur le campus Condorcet pour diviser par deux le nombre d’agents par bureaux partagés.

Il est urgent de prendre en compte les inquiétudes et besoins légitimes de nos collègues et de les informer sur les dispositions offertes par l’arrêté de restructuration. Et pourquoi pas, il est permis de rêver, voir notre bel Institut être mieux-disant que l’arrêté de restructuration ne le prévoit pour ses contractuels si nombreux ?

*https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051643286